URPS Médecins Libéraux Grand Est

Enquête "Accès aux soins en psychiatrie libérale"

 
 

1 – Introduction

 
La commission Exercice Psychiatrique Libéral a voulu entendre la perception des psychiatres libéraux de terrain sur l'accès aux soins psychiatriques et sur la manière dont ils peuvent faire face aux demandes de soins.
 
La Commission a donc effectué une enquête par le biais d'un questionnaire adressé par voie postale aux 365 psychiatres libéraux de la région Grand Est.
 
Ce questionnaire comportait, outre les données d'âge et de genre, quatre parties :
 

• Une caractérisation des conditions d'exercice, portant sur- le mode d'exercice (libéral strict ou mixte),
  • le temps de travail hebdomadaire,
  • le délai pour une première consultation,
  • la capacité de répondre aux demandes urgentes (au sens CPAM du terme),
  • l'activité en pédopsychiatrie.

 

• L'appréciation de l'évolution de l'accès aux soins psychiatriques libéraux dans les 5 dernières années. 
• L'appréciation de l'évolution des relations avec l'hôpital, dans les 5 dernières années. 
• L'intérêt pour un système de coordination des soins libéraux dans le domaine de la santé mentale et l'adhésion éventuelle à un tel système. 

 
Les résultats de cette enquête sont analysés dans les chapitres suivants.
 
 

2 – Résumé des enseignements à tirer de cette enquête

 
Avant une analyse fine et approfondie des résultats de cette enquête, il est possible d'ores et déjà, de relever quelques éléments marquants :
 

• Un taux de participation particulièrement important, donnant toute sa valeur à cette enquête : 39 % de réponses sur l'ensemble de la région, avec des taux allant de 31 % (Bas-Rhin) à plus de 61 % (Vosges). 
• Une impression de forte dégradation de l'accès aux soins psychiatriques libéraux : pour 58 % des psychiatres interrogés, l'accès aux soins s'est dégradé dans les 5 dernières années, avec une pointe à près de 89 % dans le Haut-Rhin. 
• Des délais de premier rendez-vous longs : supérieurs à un mois pour 49 % des psychiatres interrogés, jusqu'à 75 % pour les psychiatres vosgiens. 
• Une capacité limitée pour répondre à des demandes de rendez-vous dans les 48 heures : 29 % des psychiatres se déclarent dans l'incapacité d'y répondre (jusqu'à 44 % en Moselle). 
• Un investissement assez réduit en pédopsychiatrie : 64 % des psychiatres déclarent soigner des enfants / adolescents (mais seulement 39 % dans le Haut-Rhin). 
• Un temps de travail hebdomadaire conséquent : 59 % des psychiatres déclarent travailler entre 35 et 50 heures par semaine ; 20 %, plus de 50 heures par semaine. 
• Une impression de dégradation des relations avec l'hôpital : pour 39 % des psychiatres (jusqu'à 62 % dans les Vosges). 
• Une impression plutôt favorable pour l'établissement d'un système de coordination des soins psychiatriques, pour 52 % des psychiatres interrogés. 

 

3 – Résultats globaux de l'enquête

 

Téléchargez les tableaux complets des résultats

 

4 – Synthèse des résultats

 
Une synthèse globale et circonstanciée des résultats sera bientôt disponible.