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ONCOCHA et URPS ML GRAND EST - Vaccination antigrippale et cancer - Octobre 2018
ONCOCHA et URPSML GRAND EST
VACCINATION ANTI-GRIPPALE ET CANCER
Dr Claire Carlier – Sept. 2018Télécharger la fiche
Les médecins généralistes jouent un rôle pivot dans la vaccination de la population en France.
Le médecin traitant se doit de pouvoir informer ses patients sur les vaccinations recommandées et obligatoires, et doit savoir s’il peut prescrire une vaccination et à quel moment cette dernière peut être réalisée en fonction des traitements de ses patients.
En effet, la couverture vaccinale en oncologie ne dépasse probablement pas 30 % des patients, ce qui est très insuffisant (défaut d'information, doutes sur l'efficacité, méconnaissance des modalités de réalisation pratique …). Ces patients porteurs de cancer sont par ailleurs fréquemment âgés de plus de 65 ans et doivent pouvoir bénéficier d’une couverture vaccinale optimale.
Le médecin traitant se doit de pouvoir informer ses patients sur les vaccinations recommandées et obligatoires, et doit savoir s’il peut prescrire une vaccination et à quel moment cette dernière peut être réalisée en fonction des traitements de ses patients.
En effet, la couverture vaccinale en oncologie ne dépasse probablement pas 30 % des patients, ce qui est très insuffisant (défaut d'information, doutes sur l'efficacité, méconnaissance des modalités de réalisation pratique …). Ces patients porteurs de cancer sont par ailleurs fréquemment âgés de plus de 65 ans et doivent pouvoir bénéficier d’une couverture vaccinale optimale.
Pourquoi faut-il se vacciner ?
- L'immunodépression induite par la chimiothérapie entraîne un risque accru d'infections et particulièrement d'infections sévères mettant en jeu le pronostic vital.
Quand vacciner ?
- Si possible au moins 10 jours avant la chimiothérapie.
- Pour les patients déjà sous chimiothérapie: de préférence entre 2 cures de chimiothérapie.
Peut-on vacciner les patients en cours d’immunothérapie ?
- Il y a peu de données concernant les nouvelles immunothérapies (nivolumab, pembrolizumab...)
- Les patients atteints de cancer qui reçoivent un traitement par anticorps anti-PD-1/PD-L1 semblent plus à risque de développer des effets secondaires graves s’ils se font vacciner contre la grippe, selon une petite étude prospective présentée lors du congrès annuel de l'European Lung Cancer Conference (ELCC).
- Dans l’attente, il n’est pas recommandé de vacciner ces patients durant le traitement,
- Les vaccinations pourront être réalisées 4 semaines après la fin du traitement (½ vie de ces anticorps d’environ 15 jours).
En cas de doute, n’hésitez pas à contacter vos confrères oncologues.
Catégorie : Information