Outil d'accompagnement à la prescription
Analogues du GLP 1 dans le diabète de type 2 : quel bazar !

L'objectif est de réduire la prise en charge pour cette classe de produit. Les tiers des prescriptions seraient hors indications remboursables, alors que ces produits subissent des tensions d'approvisionnement.
Le dispositif a pour objectif d'obliger le médecin de certifier que les prescriptions de certaines classes de médicaments sont conformes aux ITR (Indications thérapeutiques remboursables) et aux AMM (Autorisation de Mise sur le Marché).
Liens utiles :
- Site de l'Assurance Maladie
- Mail adressé par l'Assurance Maladie
- Tableau (ci-dessous) des Indications Thérapeutiques Remboursables

De quoi s'agit-il ?
Ce nouveau dispositif ne concerne actuellement que la prescription des produits suivants :
- Sémaglutide (Ozempic®)
- Dulaglutide (Trulicity®)
- Liraglutide (Victoza®)
Pour accompagner ces prescriptions, un téléservice dédié est mis à disposition par l’Assurance Maladie sur amelipro par tous les prescripteurs y ayant accès (voir les 17 pages du tutoriel).
En ligne, le formulaire est plutôt simple, comme présenté sur la capture d'écran ci-dessous :
En ligne, le formulaire est plutôt simple, comme présenté sur la capture d'écran ci-dessous :

Le formulaire papier, composé de trois volets, l'est en revanche beaucoup moins ! (Télécharger le Formulaire d'aide à la prescription Dulaglutide (Trulicity®)/Liraglutide (Victoza®))
(Le formulaire pour Sémaglutide (Ozempic®) n'est pas encore disponible sur AmeliPro au moment de la publication de cette lettre).
Une fois le formulaire complété par le médecin, un justificatif est à imprimer et à remettre au patient. Le patient devra présenter ce justificatif lors de chaque retrait de sa prescription en pharmacie.
Attention : en l’absence de formulaire, le pharmacien pourra dispenser le médicament mais le patient ne sera pas remboursé.
A noter : un seul justificatif suffit pour toute la durée du traitement du patient.
Qu'en pensent les médecins ?
Les médecins sont remontés contre cette nouvelle charge administrative imposée par la loi, notamment parce qu’ils estiment que le diabète n’est pas une maladie mystérieuse, inconnue de l’Assurance Maladie : les patients sont logiquement en ALD pour un diabète et les médicaments associés comme la metformine ou l’insuline sont connus de l’Assurance Maladie.
La solution est donc d’ennuyer les prescripteurs et de faire faire la police par les pharmaciens (en ne remboursant pas le tiers payants qu’ils auront émis).
Ce "dispositif d’accompagnement à la prescription" mis en place par les députés dans le cadre de la LFSS 2024 de décembre 2023 devait s’appliquer au 1er février, mais devant la levée de boucliers des médecins, l’Assurance Maladie laisse trois mois de délai avant de faire fonctionner la machine à indus.
Rappelons que les GLP 1, en plus d’être efficaces sur la glycémie, permettent très souvent un amaigrissement, ce qui a fait exploser les prescriptions et les remboursements indus au regard des règles : le patient doit être diabétique et traité par metformine dans tous les cas, sauf si le médecin a exclu expressément la metformine pour des raisons médicales.
En termes de prix, le traitement mensuel est de 60,26€ pour Victoza, 80,12€ pour Trulicity et 76,58€ pour Ozempic.
A noter que dès le 12 octobre 2022 l'URPS ML Grand Est lançait une alerte sur la falsification d’ordonnances d’Ozempic dans son URPS'Infos n°33 (voir le 3e article).
La solution est donc d’ennuyer les prescripteurs et de faire faire la police par les pharmaciens (en ne remboursant pas le tiers payants qu’ils auront émis).
Ce "dispositif d’accompagnement à la prescription" mis en place par les députés dans le cadre de la LFSS 2024 de décembre 2023 devait s’appliquer au 1er février, mais devant la levée de boucliers des médecins, l’Assurance Maladie laisse trois mois de délai avant de faire fonctionner la machine à indus.
Rappelons que les GLP 1, en plus d’être efficaces sur la glycémie, permettent très souvent un amaigrissement, ce qui a fait exploser les prescriptions et les remboursements indus au regard des règles : le patient doit être diabétique et traité par metformine dans tous les cas, sauf si le médecin a exclu expressément la metformine pour des raisons médicales.
En termes de prix, le traitement mensuel est de 60,26€ pour Victoza, 80,12€ pour Trulicity et 76,58€ pour Ozempic.
A noter que dès le 12 octobre 2022 l'URPS ML Grand Est lançait une alerte sur la falsification d’ordonnances d’Ozempic dans son URPS'Infos n°33 (voir le 3e article).
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