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URPS Médecins Libéraux Grand Est

Une voix pour la médecine libérale !

COQUELUCHE : SITUATION ÉPIDÉMIQUE SUR LE TERRITOIRE

La meilleure protection repose sur la vaccination


Santé publique France alerte les Médecins, Pharmaciens, infirmiers et sages-femmes sur la situation épidémique sur le territoire avec une circulation très importante de la coqueluche sur les premiers mois de l'année, et rappelle l'importance de la vaccination.

Dans une fiche pratique publiée en juin 2024, le Collège de la Médecine Générale rappelle 5 arguments pour évoquer le diagnostic :
  • la durée de la toux, plus de 7 jours parfois jusqu'à 100 jours
  • la notion de cas ou de tousseurs dans l'entourage, en milieu familial, scolaire ou professionnel est un argument fort.
  • le délai d'incubation relativement long
  • être vacciné ou avoir eu la coqueluche n'écarte pas l'hypothèse diagnostique
  • le dernier argument est épidémiologique.
De son côté, le DGS-Urgent n°2024-08 détaille la situation actuelle et la résurgence des cas sur le territoire français depuis le début de l'année et invite les médecins à proposer la vaccination à leur patientèle, notamment les femmes enceintes afin de les protéger ainsi que le nourisson dans ses premiers mois de vie.

> Consulter le calendrier vaccinal 2024

Les mesures vis-à-vis du cas et de son entourage :
  • Mise en place de mesures barrières (lavage des mains et port du masque),
  • Mise en œuvre d’un traitement antibiotique (macrolides),
  • Eviction du cas pendant sa période de contagiosité (3 semaines après le début des symptômes si aucun traitement antibiotique adapté n’a été prescrit ou jusqu’au 3ème ou 5ème jour du traitement selon l’antibiotique choisi),
  • Mise à jour de la vaccination de la population exposée, en utilisant bien un vaccin contenant la valence coquelucheuse (dTPca),
  • Antibioprophylaxie des sujets contacts proches non protégés par la vaccination (enfants non ou incomplètement vaccinés selon l’âge, enfants dont la dernière dose date de plus de 5 ans, adultes non vaccinés ou dont la vaccination remonte à plus de 5 ans) et des contacts occasionnels à risque de forme grave et non protégés par la vaccination.
La coqueluche n’est pas une maladie à déclaration obligatoire mais les cas sont à signaler à L'Agence régionale de santé dans deux situations spécifiques :
  • en cas d’infections nosocomiales ;
  • lors de cas groupés (à partir de 2 cas) qu’ils soient intrafamiliaux ou en collectivités