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URPS Médecins Libéraux Grand Est

Une voix pour la médecine libérale !

 

Les activités de la commission "Exercice psychiatrique libéral"


Les activités de la Commission Exercice Psychiatrique Libéral sont orientées dans trois directions :
 
  • Entendre et comprendre la situation, sur le terrain, de la psychiatrie libérale dans la région Grand Est,
  • Assurer la représentativité de la psychiatrie libérale au sein des instances de santé mentale régionales,
  • Réfléchir à la place de la psychiatrie libérale au sein des CPTS.


1 – Entendre et Comprendre

Si l'on souhaite défendre la profession et présenter des propositions quant à l'évolution de la pratique, encore faut-il avoir une vision précise et argumentée de la situation actuelle.
 
C'est dans ce sens que la Commission a lancé, en 2017 / 2018, une grande enquête sur l'état des lieux de la psychiatrie libérale dans le Grand Est, en deux volets :
  • Une analyse statistique de la démographie des psychiatres libéraux de la région, et de leur activité, réalisée sous la forme d'une étude par l'Institut Statistique des Professionnels de santé Libéraux (ISPL) ;
  • Une enquête « de terrain », auprès des 365 psychiatres libéraux de la région, explorant leur ressenti sur l'évolution de l'accès aux soins psychiatriques. 
Les résultats de ces travaux sont exposés aux chapitres suivants.
 

2 – Assurer la représentativité

Depuis quelques années et surtout depuis la loi de modernisation de la santé de 2016, les instances “officielles” supposées œuvrer dans le domaine de la santé mentale se multiplient, au risque d'aboutir à une sorte de millefeuille indigeste.
 
Les psychiatres élus de l'Union, aidés en certaines circonstances par des confrères non élus, tentent de porter aussi souvent que possible, la parole de la psychiatrie libérale au sein de ces instances, afin de préserver la place qui est la leur, mais aussi parfois de ramener les réflexions dans une dimension pragmatique et cohérente.
 
Nous sommes ou avons été, de la sorte, représentés au sein de :
  • Le PRS 2 de la région Grand Est (Projet Régional de Santé, dans sa deuxième déclinaison, pour les années 2015/2025, élaboré par l'ARS, après concertations), où nous sommes intervenus dans tous les chapitres ayant trait à la santé mentale. 
  • Les CTS (Conseil Territorial de Santé), organisés sur les territoires des GHT (Groupement Hospitalier de Territoire), où siègent plusieurs d'entre nous, notamment dans leur CSSM (Commission Spécialisée en Santé Mentale), la CSSM du Haut-Rhin étant, d'ailleurs, présidée par notre élu du département (Dr RESSEL), celle de Meurthe-et-Moselle également co-présidée par l'élue du département (Dr ISOARDI)
  • Les CLSM (Conseil Local en Santé Mentale), organes des Conseils Locaux de Santé, généralement organisés sur un territoire communal, où nous pouvons infléchir de manière très directe et pragmatique, les choix des élus politiques en matière de santé mentale, ainsi qu'échanger avec tous les intervenants de la santé mentale, et notamment les associations de malades. 
  • Les CPT (Communauté Psychiatrique de Territoire), organes d'initiative hospitalière, censés regrouper et fédérer toutes les forces vives au service de la santé mentale sur un territoire généralement départemental. Les échanges au sein de ces instances sont intéressants et utiles, notamment, pour une amélioration des relations et des échanges entre la psychiatrie hospitalière publique et la psychiatrie libérale. 
  • Les PTSM (Projet Territorial en Santé Mentale), élaborés, habituellement, par la CPT départementale, définissent les priorités d'action en santé mentale pour les cinq ans à venir, avec une contractualisation avec l'ARS. La présence des libéraux dans ce contexte est primordiale, pour ne pas voir toute la politique locale en santé mentale s'établir sans aucune référence ni implication de la psychiatrie libérale. Elle est importante lors de la rédaction du PTSM, mais aussi tout au long de son temps de vie et de réalisation pendant cinq ans. 
  • Le COPIL (Comité de Pilotage) de l'expérimentation de la prise en charge d'un suivi par les psychologues pour les enfants de 11 à 21 ans, dans quatre départements expérimentaux dont trois se situent dans la région Grand Est. La présence de la psychiatrie libérale dans ce dispositif est indispensable pour éviter son éviction pure et simple des prises en charge psychothérapiques.


3 – La place de la psychiatrie libérale au sein des CPTS

Les CPTS (Communauté Professionnelle Territoriale de Santé) ont vocation à mailler progressivement l'ensemble du territoire national, en vue d'organiser la coordination des soins entre l'ensemble des professionnels de santé sur un territoire cohérent (voir les pages du site internet dédiées aux CPTS).

Outre le fait que les tutelles envisagent une généralisation complète des pratiques libérales au sein de ce type de structure (risquant de devenir peu à peu “obligatoires”), les CPTS semblent présenter l'opportunité d'une prise de mains des libéraux sur l'organisation des soins dans leur territoire.

A ce titre, il nous apparaît important de faire entendre la voix de la psychiatrie libérale dans chacun des territoires, afin que l'organisation des soins en santé mentale ne nous soit pas, à terme, imposée selon des modalités qui ne conviendraient pas à nos pratiques.

Sur le terrain, nous assistons à des situations fortement contrastées : dans certains cas, la psychiatrie libérale peut être à l'origine même de la création d'une CPTS (cas de MULHOUSE), dans d'autres cas, la psychiatrie libérale peine grandement à se faire accepter dans un projet de CPTS (cas de NANCY).

Dans tous les cas, nous encourageons fortement nos confrères psychiatres, à s'investir dans la création et le fonctionnement des CPTS sur leur territoire, en y présentant des projets de santé mentale et en participant activement à la gouvernance de ces structures, au sein des conseils d'administration.